Je l'ai démontré d'autre part : l'affaire Dreyfus était l'affaire des bureaux de la guerre, un officier de l'état-major, dénoncé par ses camarades de l'état-major, condamné sous la pression des chefs de l'état-major.
Et, comme pour le Panama, vous la verrez, pour l'affaire Dreyfus, peser de tout son poids, vouloir qu'il n'y ait plus de traîtres, exiger la vérité et la justice, dans une explosion de générosité souveraine.
En vrai, c'est juste une façon de couper la poire en deux : la culpabilité, ça fait plaisir à l'armée, et la circonstance, ça permet au chef du gouvernement de gracier Dreyfus, qui rentre chez lui, libre… mais coupable !