De nombreux pays ont laissé leurs taux de change s'apprécier au lieu de recourir uniquement à des relèvements des taux d'intérêt pour calmer l'économie.
Le Conseil de la Réserve fédérale a relevé les taux d'intérêt pour juguler les pressions inflationnistes, créant ainsi les conditions d'une croissance économique soutenue.
Une fois ces objectifs atteints, plusieurs banques centrales ont prudemment augmenté les taux d'intérêt pour éviter tout écart important avec les taux du marché international.
Il était important d'atténuer progressivement les déséquilibres mondiaux pour réduire les risques de brusques augmentations des taux d'intérêts et d'une volatilité accrue des taux de change.
Les taux d'intérêt doivent être relevés pour enrayer la fuite des fonds et pour défendre le taux de change, avec un effet procyclique sur l'économie nationale réelle.
Ainsi, tenter de réduire la demande intérieure en relevant les taux d'intérêt pourrait même donner lieu à des flux encore plus massifs de capitaux spéculatifs et vice-versa.
À l'inverse, il est difficile d'augmenter les taux d'intérêt lors d'un emballement causé par des afflux massifs de capitaux, car cela aurait pour effet d'en attirer encore plus.
Au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, les taux d'intérêt ont été relevés pour contenir une demande intérieure très forte et la hausse du prix des logements.
Au cours des troisième et quatrième trimestres, la Banque du Canada a relevé par deux fois les taux d'intérêt afin d'éviter que l'inflation ne dépasse l'objectif des 2 %.
En même temps, les frais d'emprunt augmentent souvent puisque les taux d'intérêt intérieurs doivent être relevés pour maintenir les taux de change et conserver la confiance des marchés financiers.
La persistance des déficits budgétaires et le resserrement de la politique monétaire face à l'augmentation des entrées de capitaux ont poussé vers le haut les taux et alourdi la charge d'intérêts.
Les taux d'intérêt de ces bons sont assez élevés, condition de leur attractivité, et il s'ensuit naturellement une hausse des taux d'intérêts et une baisse du crédit au secteur privé.
Pour assumer ces dettes dont le Syndicat de l'eau du Dunkerquois a hérité, il a fallu une augmentation tarifaire à due proportion pour atteindre cet équilibre budgétaire.
« On va être très déçu si on espère qu'une [hausse des taux] va résoudre la congestion [de la logistique], l'inflation du gaz ou ce genre de choses » , estime Ludovic Subran, chef économiste d'Allianz.
Un couple avec 3000 euros net de revenus par mois pouvait emprunter 210 000 euros en janvier 2022. En septembre, si le taux augmente à 4 %, ils n'auront que 165 000 euros.