Nous jugeons le principe du respect aussi important que les principes d'universalité et de multilatéralisme en matière de désarmement et de non-prolifération.
Nous approuvons cette approche qui consiste « à faire honte », car c'est un instrument utile pour s'assurer que les parties respectent les résolutions.
Il faudrait doter le nouvel instrument de mécanismes d'échanges d'informations, de présentation de rapports, de surveillance et d'application, d'assistance et de coopération, entre autres.
C'est là une responsabilité collective, qui exige des États qu'ils respectent leurs engagements et veillent à ce que toutes les autres parties agissent de même.
Les dispositions de respect et de vérification de la Convention sur les armes chimiques sont un acquis significatif résultant des négociations multilatérales sur le désarmement.
Enfin, il a été indiqué que le Secrétariat avait demandé des précisions à 31 États sur des questions d'application, mais qu'il avait reçu peu de réponses.
Il est nécessaire de demeurer vigilant s'agissant de rechercher des programmes clandestins d'armements nucléaires et de maintenir la pression sur les États qui n'observent pas les règles.
Ma délégation est fermement convaincue que les délibérations de la Première Commission devraient cette année inclure des discussions animées concernant les sujets urgents, comme l'application et la vérification.