Par moments, ils descendaient du trottoir, pour laisser la place à un ivrogne, tombé là, les quatre fers en l’air. Lorilleux se retourna, cherchant à raccommoder les choses.
Il y eut une bataille, un soûlard tomba pile, les quatre fers en l’air, pendant que son camarade, croyant lui avoir réglé son compte, fuyait en tapant ses gros souliers.
Ces interventions scrupuleusement mentionnées au Journal officiel lui permettaient de se représenter la tête haute devant ses électeurs en prouvant qu'il s'était mis en quatre pour eux, que personne n'aurait fait mieux.