Les actions entreprises ont également cherché à faciliter l'accès des femmes aux services financiers, notamment par le biais du financement d'établissements de microfinancement.
Son objectif est de renforcer la capacité des institutions africaines de microfinancement existantes à fournir une large gamme de services financiers aux microentrepreneurs.
L'État fournit, par l'intermédiaire de cette agence, une enveloppe pour crédit aux microentreprises en vue de favoriser les créations d'emplois et l'éradication de la pauvreté.
Celles-ci suppléent à l'insuffisance des banques de la place et ont pour vocation de se rapprocher de la clientèle et de faciliter l'accès aux crédits.
Mais la floraison des institutions de micro-finance et leur dispersion sur toute l'étendue du territoire national rendent très difficile la coordination des informations sur leurs activités.
Le projet, qui accroît le nombre de femmes chefs d'entreprise à Gaza, a créé un groupe d'institutions de microfinancement qui travaille avec les femmes chefs d'entreprise.
Toutes ces institutions de micro-finances développent les activités de soutien pour donner aux femmes et aux hommes les aptitudes nécessaires à gérer au mieux leurs micro-entreprises.
Dans le domaine du développement des compétences, le programme conduit des activités de formation et de promotion à l'intention des dirigeants des micro-entreprises et des petites entreprises.
Un microcrédit institutionnel est également accordé directement aux femmes par des banques nationalisées réparties sur toutes les zones rurales, mais essentiellement par des ONG telles que la Grameen et BRAC.
La plupart des établissements de microfinancement et de microcrédit, même les plus prospères, n'ont aucun programme ni politique incluant les jeunes filles non mariées faisant partie de la population active.
On devrait accorder une aide spéciale aux centres de conception et de diffusion de technologies visant à aider les responsables de microentreprises à améliorer leurs produits grâce aux institutions en place.
Le Pakistan a lancé un programme de microfinancement de troisième génération prévoyant une politique précise dans ce domaine, un cadre réglementaire et l'encouragement du secteur privé à créer des établissements de microfinancement.