Les États étaient donc encouragés à promulguer et à appliquer effectivement des lois visant à interdire les mutilations génitales et le mariage précoce des fillettes.
L'intérêt supérieur du mineur et la confirmation du libre consentement des futurs époux sont souvent au centre de l'examen des demandes de dérogation, notamment en Hongrie.
On pouvait mentionner également le cas où différentes nationalités entraient en jeu du fait de changements dans la réclamation dus à la succession et à la subrogation.
Les hommes et les femmes ayant atteint la puberté légale ont le droit de se marier et de fonder une famille conformément aux lois de l'île qui le régissent.
Plusieurs États ont entrepris de renforcer leur dispositif législatif afin de veiller à ce que les mariages ne soient contractés qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
Une femme peut avoir recours à un juge si son protecteur l'empêcher de se marier alors qu'elle a atteint l'âge de 18 ans, qui est l'âge légal pour le mariage.
En Croatie, la validité des raisons présentées dans la demande de dérogation est examinée lors d'une audience avec les services sociaux, les futurs époux et un parent ou tuteur légal.
Les fonctionnaires de l'état civil allemands sont tenus de refuser de participer à la conclusion d'un mariage s'il apparaît que l'un des futurs époux pourrait avoir été forcé de se marier.
Au Yémen, le consentement des deux parties doit être donné devant un juge, lequel peut s'entretenir avec la fille sans la présence d'un intermédiaire afin d'établir qu'elle consent bien au mariage.
Dans plusieurs pays, notamment en Croatie, en Irlande et en Hongrie, les futurs époux doivent présenter une demande de dérogation à l'autorité compétente pour pouvoir se marier avant l'âge minimum légal.
Outre les lois établissant un âge minimum pour le mariage, des lois aux termes desquelles les futurs époux doivent donner librement leur plein consentement sont nécessaires pour protéger les filles contre les mariages forcés.