Seule l'ONU définit de manière limitative les munitions classiques et les sous-munitions qui explosent après dispersion ou libération à partir d'une munition mère.
Dans ces circonstances, la réduction radicale du nombre de sous-munitions explosives contenues dans chaque lanceur constituerait un critère de base pour les munitions de substitution.
Avec des munitions en grappe équipées d'un système de guidage, on peut réduire les surfaces où des sous-munitions pourraient être dispersées, ce qui faciliterait leur enlèvement.
Ces propositions visent à restreindre l'emploi de telles mines, disposées par des systèmes basés à terre, depuis une distance pouvant atteindre 500 mètres et pendant de longues périodes.
En raison de leur extrême sensibilité à certains facteurs environnementaux comme l'ensoleillement, l'humidité et la température, les agents biologiques sont très difficiles à mettre en œuvre en grosse quantité.
Ces mines comprennent les MAMAP déployées manuellement ou mécaniquement ainsi que les mines dispersables mises en place à l'aide de systèmes basés à terre à une distance inférieure à 500 mètres.
L'emploi de roquettes telles que les lance-roquettes multiples (LRM) pour déployer des munitions d'armes à dispersion risque d'ajouter à leurs répercussions, en particulier dans des zones à forte concentration de civils.