Notre monde et nos consciences ne devraient plus jamais s'accommoder de l'arbitraire qui frappe aveuglément des vies innocentes en raison de leurs différences.
D'après les estimations, le tsunami de l'océan Indien aurait tué 273 770 personnes, en aurait déplacé 1,6 million et en aurait laissé plus d'un demi-million sans abri.
Nous sommes ici réunis pour montrer, dans toute l'ampleur de l'occasion qui nous est offerte, comment la perversion totalitaire a coûté des millions de précieuses vies.
J'ai souvent entendu exprimer des craintes sur le fait que si la Conférence était dessaisie de tout ou partie de notre ordre du jour, elle cesserait d'exister.
M. Benn (Royaume-Uni) (parle en anglais) : L'an dernier, le sida, la tuberculose et le paludisme ont coûté la vie à 6 millions de personnes dans le monde.
La résolution a reconnu l'ampleur considérable du problème, qui continue de tuer chaque année plus de 2 millions de personnes dans le monde, dont plus de la moitié en Afrique.
M. Menon (Singapour) (parle en anglais) : La catastrophe du tsunami dans l'océan Indien, survenue en décembre de l'année dernière, a coûté la vie à environ 275 000 personnes originaires de 35 pays différents.
Les mines antipersonnel constituent toujours une menace, qui, à travers le monde, continue de coûter la vie à des civils innocents et à en priver d'autres de tout moyen de subsistance.
Le mur vole également la terre la plus fertile de Cisjordanie ce qui, naturellement, rend plus difficiles les conditions de vie de nombreuses familles palestiniennes qui survivent à la limite du seuil de pauvreté.
Les armes légères tuent annuellement au moins 500 000 personnes, et les conférences des Nations Unies sur cette question n'ont pas encore mis au point un instrument juridiquement contraignant en matière de transferts d'armes légères.