L'articulation entre secours et développement a disparu face aux chocs récurrents, à la pauvreté généralisée et aux conséquences omniprésentes de la pandémie de sida.
Cette attitude, qui dénotait un non-respect des règles minimales de décorum politique et moral, n'offrait aucune possibilité de dialogue sérieux entre les deux pays.
Même si la libéralisation des opérations en capital a pour effet d'accroître les taux de croissance à court terme, cet effet tend à disparaître ultérieurement.
Après des années de destruction et d'abandon, l'infrastructure de la Somalie est quasiment inexistante et il faudra, pour la reconstruire, déployer d'importants efforts à long terme.
Lorsqu'elle est arrivée, elle a trouvé le chaos, la ruine économique, la destruction partout, l'anarchie, les représailles générales et nombre de régions vidées de leur population.
Dans tous les cas, les enquêtes ont confirmé que la majorité des infrastructures gouvernementales avaient été endommagées et qu'il n'y avait pratiquement plus de services publics.
Nous avons vu les conventions internationalement reconnues foulées aux pieds et les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et d'autres organes des Nations Unies tournées en dérision.
Mais quand bien même il se serait agi d'une tentative de leur part pour retrouver une dignité longtemps perdue, l'ardeur diabolique qui avait été la leur cette année-là n'existait plus.