Un groupe de touristes belges visite en Afrique une reserve de ceocodiles. Il est midi, le soleil est particulierement chaud et les terribles animaux sont amorphes.
Les portraits des anciens directeurs et directrices somnolaient dans leurs cadres, la tête renversée sur le dossier d'un fauteuil ou appuyée contre le bord du tableau.
Le docteur Urbino la trouva assise à sa coiffeuse, sous les ailes indolentes du ventilateur électrique, coiffant un chapeau cloche orné de violettes en feutre.
Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis ; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées.
Les enfants jouaient à côté d'elles, tandis qu'un grand chien noir paresseux était allongé sur le sol de la cour, baignée par la douce chaleur de l'astre du jour.
Quand passaient des inconnus, elle laissait cependant autour de ses lèvres un sourire oisif, comme tourné vers l’attente ou le souvenir d’un ami et qui faisait dire : « Comme elle est belle ! »