Il semblait que la violente tempête eût fait comme une trêve entre les assiégeants et les assiégés, et que le canon eût voulu se taire devant les formidables détonations de l'ouragan.
Cette sinistrée est face à quelque chose d'énorme. Elle apparaît toute petite, perdue, face au déchaînement de la nature. C'est cela qui est marquant pour moi, davantage que le rapport à l'histoire.
Dans le froid et la température de moins de 15 degrés, presque deux cents serbes tiennent la pancarte, avec le rage! Un pauvre pays crie dans le froid: Kosovo est à Srbija !