Par ailleurs, il prie instamment l'État partie de poursuivre les auteurs de violences familiales, même si les victimes ne témoignent pas devant les juges.
Les réformes comprennent une définition plus claire du consentement et des stratégies visant à réduire le traumatisme pour les plaignantes qui témoignaient en justice.
Le Secrétaire général lève régulièrement l'immunité de ces experts pour leur permettre de comparaître comme témoins dans le cadre d'un procès ou d'une autre procédure judiciaire.
Le tribunal de district de Stockholm compétent pour connaître de cette affaire a identifié les jeunes filles, qui ont confirmé leur âge devant la cour.
18 L'État partie note également qu'après avoir déposé à l'audience l'auteur n'a pas saisi la Cour d'une plainte en vertu de l'article 267 du Code de procédure pénale.
Il souligne que dans cette autre affaire la partie plaignante, qui était un particulier, avait renoncé à son action et n'avait pas témoigné devant le tribunal de première instance.
Dix des 18 États ayant fourni des informations sur ce point avaient étendu l'infraction constituée par le faux témoignage aux témoins qui déposaient de l'étranger devant un tribunal national.
Durant la période considérée, la Sous-Section d'aide aux victimes et aux témoins (D) a multiplié ses activités de suivi des témoins dans leur pays de résidence après leur comparution devant le Tribunal.
Le centre de détention du Tribunal a également accueilli temporairement 25 témoins détenus venus du Rwanda et deux autres venus du Mali pendant toute la durée de leur séjour pour leur comparution devant le Tribunal.
Afin de limiter le nombre de témoins devant comparaître, le Bureau du Procureur a proposé à titre alternatif de s'appuyer sur leurs déclarations écrites, comme l'autorisent les articles 92 bis et 92 ter du Règlement.