Au bout de la rive, les nanofilaments étaient reliés à du fil d'acier ordinaire, ce qui permettait aux nanomatériaux d'être immergés sous l'eau grâce à des poids.
Oui, au bout de tout cela, on était pendu à un fil et les trois quarts des gens, c'était le chiffre exact, étaient assez impatients pour faire ce mouvement imperceptible qui les précipitait.
Les ouvriers demain en venant boucher le trou auraient, à coup sûr, trouvé le pantinois oublié là, et on aurait pu, fil à fil, brin à brin, pincer la trace, et arriver jusqu’à toi.
Leur unique espoir : une très hypothétique protection des Casques Bleus de l’ONU. Des centaines de milliers de vies qui ne tiennent qu’à un fil, qui ne tiennent qu’à un souffle en ce moment au Soudan du Sud.