- Madame, pouvez-vous répondre à cette question : combien de fois par an dégustez-vous des huîtres de Normandie ?
- Autant que possible !
- Ahhhh! ! ! Bravo ! - Par Poséidon, par Thétis et l'immense puissance de l'océan, je vous nomme constitu et déclare Chevalier Juras de la Confrérie de l'huître normande et des saveurs océanes. Houra ! Houra ! Houra !
Yann et Alain sont 2 chevaliers de la Confrérie de l'huître normande. Des huîtres, ils en mangent tous les jours, ils en sont fans ! Aujourd'hui, comme tous les mois, ils viennent acheter des huîtres. Ce soir, ils organisent une dégustation-concours.
- Qu'est-ce qu'on se prend ? Ils ont accepté de nous dévoiler les secrets de ce précieux coquillage.
Connaissez-vous, par exemple, la différence entre les pleine mer et les fines de Claire ? - Les pleine mer vont être des huîtres qui vont être élevées au niveau de l'estran, là où se font les marées. Elles ne sont pas affinées dans des bassins, comme celles-ci, les fines de Claire et les spéciales de Normandie.
La différence ? C'est une question de goût, tout simplement.
Alors, messieurs les spécialistes, maintenant, comment choisir des huîtres ? - Lorsque vous avez une huître qui est bien creuse, qui est bombée dessus, ça veut dire qu'elle est bien pleine, qu'elle doit avoir de la mâche.
Et, d'autre part, il n'y a pas de morceaux de coquilles sur les bords, c'est à dire que, quand vous allez l'ouvrir, vous n'aurez pas à l'intérieur des morceaux d'huîtres, de coquilles qui viendront se mélanger à tout. Et les petits coquillages accrochés à la coquille, c'est un bon signe ?
- Cela prouve aussi que l'eau est d'excellente qualité, puisque les balanes survivent. Et c'est aussi un gage de fraîcheur, parce que si vous arrivez à retirer les balanes avec le pouce, ça veut dire qu'elles sont pas fraîches. Tandis que là, elles sont très fraîches. Oui, c'est bien ça, ça me plaît bien, ça !