Les maladies transmises par les corps en décomposition et l'odeur qui s'en dégage conduisent les autorités romaines à prohiber les enterrements à l'intérieur de la cité.
Ainsi, les murs de la ville sont devenus la frontière entre la cité des vivants, qui demeurait à l'intérieur, et celle des morts, qui étaient inhumées en dehors.
Seules les personnalités importantes comme les empereurs avaient le privilège d'échapper à cette règle.
Fabio Amador arrive à un moment clé des fouilles archéologiques.
Bien que les historiens travaillent sur la ville depuis de nombreuses décennies, on doit l'essentiel des découvertes aux trente dernières années.
D'une part, grâce aux projets de recherche qui se sont multipliés, mais aussi parce que l'urbanisation croissante a donné lieu à des découvertes inattendues.
Tout cela a complètement bouleversé le consensus autour de la structure antique de Cordoue.
L'amphithéâtre, le réseau d'égouts, la manière dont les résidents passaient leur temps libre et le rapport des Cordouans à la mort à l'époque romaine, tous ces éléments me font reconsidérer l'histoire de la ville.
Aujourd'hui, l'image prédominante de Cordoue présente la civilisation islamique comme point de référence principale, mais je découvre quelque chose d'inattendu.
La ville romaine de Cordoue présente une structure urbaine explicite et soigneusement planifiée.