Le 11 mars 2011, il y a dix ans exactement, le Japon était frappé par un tremblement de terre et un raz de marée d'une violence sans précédent.
Aujourd'hui, mes premières pensées vont naturellement aux victimes de cette terrible catastrophe et à leurs familles, ainsi qu'aux centaines de milliers de personnes qui, en l'espace d'un instant, ont dû tout quitter.
Comme beaucoup en France et dans le monde, j'ai découvert ce jour-là ces images terribles, sidérantes, d'une nature déchaînée infligeant une souffrance inimaginable à des familles, des villages et tout un peuple.
À cette tragédie s'est ajouté un accident nucléaire et la crainte de ses conséquences sur la population.
Mais j'ai vu aussi, comme tous les Français, le courage et la dignité d'un peuple frappé par l'épreuve, un élan de solidarité considérable à travers le monde, auquel nous avons contribué, reflet du sentiment d'amitié qui nous unit.
Qu'il s'agisse de nos villes, de nos collectivités territoriales, de nos associations, de nos entreprises ou des particuliers, y compris les Français vivant au Japon, toute la France s'est mobilisée pour apporter son aide aux sinistrés.
Au moment où nous sommes confrontés à une pandémie mondiale, je saisis cette occasion pour rendre hommage à l'esprit de résistance, de résilience de tout un peuple.
Depuis dix ans, aucun effort n'a été ménagé pour reconstruire, pour redonner vie à des régions dévastées. Aujourd'hui c'est ce message d'espoir qui nous inspire tous,
Français et Japonais, pour surmonter l'épreuve du virus.
Ce message d'espoir c'est celui que votre pays, votre peuple, nous a donné durant cette décennie.
