Française, Français, mes chers compatriotes.
Comme vous le savez, ce vendredi 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé pour l'essentiel, la loi sur nos retraites, et je l'ai donc logiquement promulguée.
Les évolutions prévues par cette loi entreront en vigueur progressivement à partir de cet automne.
Adoptés conformément à ce que prévoit notre Constitution, ces changements étaient nécessaires pour garantir la retraite de chacun et pour produire plus de richesses pour notre nation.
Car en effet, alors que le nombre de retraités augmente, que notre espérance de vie s'allonge, la réponse ne pouvait pas être de baisser les pensions, elle ne pouvait pas être non plus d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent. Et elle ne pouvait pas être, comme je l'ai beaucoup entendu, de ne rien faire, car c'était alors laisser les déficits s'accumuler et notre dette augmenter pour les générations futures.
Ces changements étaient donc nécessaires et constituent un effort, c'est vrai.
Mais il est accompagné de mesures de justice, d'améliorations concrètes pour ceux qui ont eu des carrières longues, exercé des métiers les plus durs ou qui perçoivent des petites retraites.
Travailler tous progressivement un peu plus, comme l'ont d'ailleurs fait tous nos voisins européens, c'est aussi produire plus de richesses pour notre pays tout entier.
Et c'est ce qui nous permet d'être plus forts, d'investir pour notre quotidien et pour notre avenir.
Et nous en avons besoin.