Salut les Épicurieuses et les Épicurieux. Un petit barbeuc, ça vous dit ?
Il y a des brochettes, de la viande, du poisson, des saucisses, des merguez, des fruits et des légumes, des steaks de soja et même des mouches et des guêpes.
Mais au fait, le barbecue, est ce vraiment bon pour la santé ? Certains en doutent. On en parle tout de suite. Et croyez-moi, ça va chauffer. Ben moi, je suis prêt.
Vous l'avez peut-être déjà entendu dire, "barbecue" viendrait d'une vieille expression française "barbe au cul" ou "barbe à queue".
Il s'agit d'une pratique moyenâgeuse qui consistait à embrocher une chèvre pour la faire cuire à la broche au dessus des braises. La broche était enfilée de la barbe à la queue.
Les Anglais qui prononçaient mal le français, auraient transformé "barbe à queue" en "barbecue". Sauf que non. C'est une légende. Une légende un peu fumeuse quand même.
En réalité, le mot barbecue viendrait de l'arawak, la langue des Taïnos, un ancien du peuple amérindien qui vivait dans les Caraïbes à la fin du XVᵉ siècle, lorsque les Espagnols colonisent la région, ils y découvrent un nouveau mode de cuisson.
Des branchages qui servent de support à la viande placée au-dessus des braises. Les Indiens l'appellent "barbacoa" Les Espagnols, conquis, adorent, Boh, un peu tiré par les cheveux.
Peut-être, mais la méthode est ingénieuse. La viande est surélevée, ce qui évite qu'elle soit dévorée par les animaux. En prime, la fumée tient les insectes à distance, ce qui permet une meilleure conservation de la viande.
Importé en Europe et adopté par les Anglais. Ce barbacoa serait devenu, avec le temps et avec l'accent, le barbecue. Au XIXᵉ siècle, il envahit l'Amérique grâce à la conquête de l'Ouest.