Des détenues exploitées pour faire la pub de Valérie Pécresse ? A la suite d’un reportage de l’émission Quotidien accusant Valérie Pécresse d’avoir inséré des lettres à sa gloire dans les
manuels scolaires des lycéens d’Ile-de-France, un compte Twitter se présentant comme celui du Syndicat des détenu(e)s de France, déclare que ces feuilles ont été collées en 2019 et en 2020 par
des femmes de la maison d’arrêt de Versailles pour un tarif dérisoire : 10 euros les 500 feuilles! Immédiatement, le soupçon d’exploitation de détenus en faveur de l’élue de droite est repris par le journal l’Humanité ainsi que par des élus régionaux d’opposition.
Joints par Désintox, la région Ile-de-France, mais aussi son prestataire alsacien et la maison d’arrêt de Versailles démentent tous cette information. Étonné, le prestataire
alsacien assure qu’il s’est occupé de toute la commande et n’emploie pas de prisonniers. En réponse à ces démentis, le Syndicat des détenu(e)s jure qu’il tient ses informations
de bonnes sources à l’intérieur de la prison versaillaise. Les détenues auraient été employées par la société Paris Façonnage, située en face de la maison d'arrêt. «C’est complètement
faux!» conteste le gérant de la société. La preuve : «500 feuilles pour 10 euros, c’est largement trop pour du carcéral». Pour une telle prestation, les tarifs seraient plutôt de
l’ordre de 3 à 4 euros pour… 1000 feuilles. On peut dénoncer l’exploitation carcérale, mais en la circonstance, la présidente de la région Ile de France n’y est pour rien.
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