Le roi Hammourabi explique très bien que chaque citoyen doit pouvoir venir devant la stèle et se faire lire ce qu'il y a écrit et qui correspond à son cas.
C'est d'ailleurs pourquoi la partie juridique du code d'Hammourabi était écrit dans une écriture extrêmement simplifiée.
Ce qui a fait la célébrité du code d'Hammourabi dès qu'il a été déchiffré par le Père Scheil au début du 20e siècle ça a été dit voir apparaître une formulation très lapidaire de ce qu'on appelle la loi du talion: Œil pour œil, dent pour dent.
Si un homme, un notable, détruit un œil d'un autre notable, crève un œil, on détruira son œil, on lui crèvera un œil.
Si un homme, si un notable casse la dent d'un autre notable de même rang que lui, on lui cassera une dent.
Il faut bien voir que du point de vue juridique, c'est un progrès absolument extraordinaire parce que c'est la première fois qu'on établit une proportion entre le châtiment et l'acte commis.
C'est-à-dire que il faut le comprendre comme si on vous a crevé un œil, vous n'avez pas le droit d'exiger du coupable autre chose que ce que vous avez subi vous même.
Et donc en particulier, on abandonne à ce moment-là une pratique de justice qui était celle de la vengeance, de la vente d'état, ou on pouvait se venger sur une personne jusqu'à la mort et venge au même sur toute sa famille. Donc le rôle de roi, c'est de tracer des cadres au de la desquels on ne peux pas aller.
Il y a 3 articles sur la femme d'adultère, c'est moin intéressant parce que ça montre en même temps que la condition du femme n'est pas quelque chose parfaitement rose à l'époque, mais que le roi intervient justment pour accorder un certain nombre de garanties.
Le premier article, c'est ce qu'on appelle le flagrant délit, c'est-à-dire le mari qui rentre chez lui, qui trouve sa femme avec son amant.