每日法语听力

当前播放

On vend à Buenos-Aires la photo de son oeil en échange d'une poignée de pesos, Mediapart.

Vous nous parlez d'une comptine...

Un chant pour les enfants venu du XVIIIe siècle que nous connaissons ainsi, "Ah vous dirais-je maman, ce qui cause mon tourment"...

et que les anglo-saxons appellent "twinkle twinkle little star" et dont Mozart popularisa la musique...

Mais qui parle de Mozart quand nous écoutons Adelmar Borrego...

Adelmar Borrego, dont la version au piano de ce classique a été écouté 250 millions de fois sur la plateforme Spotify...

Exploit d'autant plus notable que Borrego n'existe pas...

Il n'est qu'une parmi les 650 fausses identités musicales d'un certain Johan Rohr, suédois de 47 ans, dont les oeuvres oeuvrettes musiques d'ambiances prétextes cumulent 15 milliards d'écoutes en streaming, mieux que Abba, mieux que Elton John, ainsi m'enseigne le Monde qui reprend le journal Dagens Nyheter, auteur d'une enquête sur ce quasi-inconnu qui pourtant s'insinue dans nos têtes de ses mélodies sans importance, dans les playlist qui sont la clé de Spotify et autres plateformes, qui nous ambiancent de rien...

L'actualité est un sarcasme, un accablement ou une consolation peut-être, puisque l'humanité qui conçut Johan Rohr fut aussi l'écrin de Maurizio Pollini qui nous a quitté samedi, mais dont vous lisez ce matin, de splendides évocations dans Libération etr le Figaro, et sur le site du Monde...

Et nous parlons d'un homme pour qui la musique n'avait rien d'accessoire -une discipline une quête, une joie, un exigence...

Il était fasciné Pollini par la deuxième sonate de Pierre Boulez, c'est celle que vous écoutez, dans laquelle il retrouvait disait-il les partis pris de Beethoven.

下载全新《每日法语听力》客户端,查看完整内容
点击播放