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Ces marins-pompiers de Marseille qui doivent accepter les contrôles des dealers, la Provence.

Vous nous parlez de militaires...

Des braves que toute une ville admire, et qui pourtant, par devoir, subissent la loi de voyoux...

Ce sont des marins-pompiers de Marseille, dont vous lirez les confidences sur le site de la Provence... Une enquête de plusieurs mois menées par deux consoeurs, Laetitia Lienhard et Marion Biosse Duplan, pour vaincre la pudeur et le devoir de réserve de ces miitaires, qui racontent comment ils sont bloqués dans leurs interventions à l'entrée de cités règne le trafic de drogues; les guetteurs, les chouffeurs, qui contrôlent les accès, les empêchent de passer, ils fouillent parfois leurs véhicules, si jamais des policiers se cachaient à l'intérieur, si jamais les marins-pompiers avaient des caméras... Et les militaires acceptent cette fouille, car ils ne sont pas pour s'imposer aux bandes, mais pour secourir des gens, des malades... Ils veulent juste pouvoir avancer vite, ils doisent aux dealers que les gens qu'ils vont aider pourraient être de leur famille, les dealers eux-mêmes ne veulent pas que ça traine, afin qu'ils puissent reprendre leur trafic interrompu...

Et ainsi se crée une entente forcée, "ils sont chez eux" dit un marin-pompier à porpos des dealers... Parfois le ton monte mais la mission des marins-pompiers est aussi de ne pas se faire agresser... Un militaire se souvient qu'on l'avait empêché un jour d'entrer dans un immeuble l'attendait un patient, les dealers avaient fait descendre le malade qui s'était fait ausculter en bas de chez lui...

C'était il y a quelques années -oui cela dure depuis des années, tout le monde le sait dans le monde des pompiers- à la cité Frais-Vallon, la Provence dit que ces pratiques de fouille ont cours aussi à la Castellane que le Président a visitée mardi... Le journal dans sa version papier titre à sa une, "il est parti mais nous on est toujours "...

On le retrouve le Président dans d'autres combats, à la Une de l'Opinion, "Défense européenne, Macron face au front du refus"... Le chef de l'etat lis-je, pour relancer l'Europe, veut contourner l'Allemagne réticente en trouvant des ententes avec des pays à l'Est, stratégie. Mais il affronte aussi, le Président, la dette et les déficits publics, ce sont les unes des Echos et du Figaro, qui parle d'un « vent de panique » au sommet de l'Etat...

Escalade sémantique, l'hedomadaire Marianne (nouvelle maquette) titre sur "Ce Président qui craint pour sa peau"... Car lirez vous on renforce lasécurité d'Emmanuel Macron qui, je cite un membre anonyme de sa sécurité "provoque tellement qu'il a peur", et dont l'épouse redouterait pour lui une tragédie à la John Kennedy: ça, c'est Alexandre Benalla qui le dit à Marianne, qui fut garde du corps d'Emmanuel Macron avant de connaitre un destin contrasté, est-il crédible? Marianne dit aussi que la crise russe attise les inquiétudes élyséennes...

A la Une du Télégramme on voit un marin guetteur de la fréquate Aquitaine qui croise au large de Kaliningrad en russie, et se méfie des drones qui l'approchent, c'est une atmosphère d'avant-guerre...

Le Monde sur son site accompagne des soldats de la caserne Laporte à Brive, fief du 126ème régiment d'infanterie de Brive, qui s'enorgueillit d'être l'arme des 300 derniers mètres quand viennent les conflits, et qui se prépare à partir, en Ukraine peut-être, « en Ukraine ou ailleurs on ira », disent ces braves dont les ancètres perdirent un drapeau à la Bérézina, qui se trouve toujours, à Saint-Petersbourg, faut-il y voir un signe?

C'est un très bel article signé Elise Vicent sur des hommes de devoir et de pragmatisme. Je lis une trs belle phrase. "La guerre a comme l'odeur du neuf."

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