每日法语听力

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Chapitre 1_03

Les steamers hâtifs s'enfuyaient à droite, à gauche, sur le ventre plat de l'Océan, tandis que les bâtiments à voile, abandonnés par les mouches qui les avaient halés, demeuraient immobiles, tout en s'habillant, de la grande hune au petit perroquet, de toile blanche ou de toile brune qui semblait rouge au soleil couchant.

Mme Roland, les yeux mi-clos, murmura : — Dieu ! que c'est beau, cette mer !

Mme Rosémilly répondit, avec un soupir prolongé, qui n'avait cependant rien de triste : — Oui, mais elle fait bien du mal quelquefois.

Roland s'écria : — Tenez, voici la Normandie qui se présente à l'entrée.

Est-elle grande, hein ?

Puis il expliqua la côte en face, là-bas, là-bas, de l'autre côté de l'embouchure de la Seinevingt kilomètres, cette embouchuredisait-il.

Il montra Villerville, Trouville, Houlgate, Luc, Arromanches, la rivière de Caen, et les roches du Calvados qui rendent la navigation dangereuse jusqu'à Cherbourg.

Puis il traita la question des bancs de sable de la Seine, qui se déplacent à chaque marée et mettent en défaut les pilotes de Quillebœuf eux-mêmes, s'ils ne font pas tous les jours le parcours du chenal.

Il fit remarquer comment le Havre séparait la basse de la haute Normandie.

En basse Normandie, la côte plate descendait en pâturages, en prairies et en champs jusqu'à la mer.

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