Stagiaires dépités chez les eurodéputés ?

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C'est une petite offre qui a fait grand bruit. L'eurodéputée française LFI Manon Aubry a publié à la fin du mois de janvier une offre de stage sur sur Twitter, pour trouver quelqu'un susceptible d'aider ses équipes à à assurer sa communication. Le message, à peine posté, a provoqué de vives réactions.

En cause : une rémunération affichée à 1200 euros par mois. "1200pour tout ce qui est demandé c'est du vol !", tacle une internaute. "L'emploi insoumis aux réglementations", ironise tel autre. Un troisième renchérit : "avec une offre de de stagiaire pour Manon Aubry, il te faudra 71 millions de mois pour atteindre la la fortune de Bernard Arnault" "Allo, inspection du travail ?" s'interroge un quatrième. Selon un dernier, il s'agit d'une offre "sous payée". En fait, ce niveau de rémunération est parfaitement légal, et se situe dans la moyenne haute de ce qui se fait dans les cabinets des eurodéputés. Ainsi, dans le règlement du

parlement européen au sujet des stagiaires, que Désintox a pu consulter, on lit : "Les stagiaires perçoivent une indemnité mensuelle définie librement par par le député, dans une fourchette comprise entre 816 euros et 1339 euros pour les contrats à temps plein." Depuis 2018, il est obligatoire pour les eurodéputés d'offrir un dédommagement à leurs stagiaires.

Auparavant, une enquête réalisée en 2017 par l'intergroupe jeunesse du parlement montrait qu'avant cette règle, 8% des collaborateurs stagiaires n'étaient pas rémunérés, 4% recevaient moins de 300 euros de rémunération, 12% % entre 300 et 600 euros, 32% entre 600 et 1000 euros et 44% plus de 1000 euros.

S'ils ne sont pas encore rémunérés comme des députés, nous sommes loin d'une offre « sous-payée ».

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