Plus de 250 photographies en noir et blanc qui racontent la Suisse d'une autre époque.
La médiathèque de Martigny expose ainsi la première grande rétrospective sur le travail du photoreporter genevois Max Kettel entre 1926 et 1960.
C'est le couteau suisse du reportage de cette période : il sait tout faire.
Il était très proche des gens, il photographiait en moyen format et on voit, ben voilà, qu'il se posait, qu'il les regardait et souvent il y a un rapport où on n'est pas dans une photo humaniste qui idéalise l'humain, une sorte de constat très bien composé ; il raconte en images.
Au service des magazines, parce que la plus grande trace on la retrouve dans les magazines et tout d'un coup, c'est en dix-sept, dix-huit images, il nous présente une Fête-Dieu, donc on voit le déroulé.
Plus d'une centaine de reportages publiés dans plus de quarante titres en Suisse surtout et dans le monde, allant de l'illustré au célèbre magazine américain Life.
Un magazine américain en 1950 le présente comme un maître de la photographie suisse donc il a une aura internationale.
Une œuvre abondante qui immortalise une société en mutation, de la tradition à la modernité.
C'est le témoin du début du tourisme de masse en Valais et là, à Champéry avec l'inauguration de la piscine.
Là, on est en train de bénir l'ouverture de l'arbalète de Planachaux.