L'Europe, confiante dans la ralentissement de l'épidémie de coronavirus, va faire tomber plusieurs de ses restrictions à la circulation des personnes et des marchandises la semaine prochaine.
C'est le cas en Allemagne, qui rouvre ses frontières lundi, en Pologne, ou en Autriche, qui n'imposera plus de quarantaine aux entrants sur son territoire.
L'Espagne, de son côté, craint une résurgence de la maladie quand les barrières aux frontières vont être levées. . . "La solution va être la surveillance, la responsabilité des passagers et la responsabilité des voyagistes, des équipages, des avions.
Pour identifier les personnes malades, vraiment malades, pour les traiter et les surveiller correctement, elles et leurs contacts".
L'OMS voit d'un oeil plutôt inquiet la reprise des mouvements de population, alors que la pandémie est au plus fort dans certains Etats et n'a même pas atteint son pic dans d'autres.
"Chaque pays a des risques et des chances différents à ce stade. Et c'est vraiment aux autorités nationales d'étudier attentivement où elles se trouvent dans la pandémie. Elle continue de croître dans de nombreuses régions du monde. Et nous sommes profondément préoccupés car les systèmes de santé dans certains pays sont en difficulté et sont soumis à une énorme pression".
Parmi ces pays qui inquiètent, l'un des plus peuplés, l'Inde, dont la capitale financière Mumbai vient d'enregistrer à elle seule 51 000 nouveaux cas de Covid, dépassant par exemple le pic de Wuhan en Chine.
C'est avec beaucoup de retard que l'Inde accueille le coronavirus, mais ses grandes villes sont maintenant submergées.