Ce rapport se fonde sur le suivi de plus de 4000 espèces sauvages de vertébrés et ses conclusions sont alarmantes : entre 1970 et 2016, les populations d'animaux vertébrés ont fondu de
68 % dans le monde.
Des mammifères, des oiseaux, des amphibiens, des reptiles, des poissons.
En France, les espèces en déclin sont principalement l'anguille, les moineaux, le coucou.
La principale raison de cet effondrement : la destruction de l'habitat de la faune sauvage.
En France, les causes, ce sont à peu près les mêmes qu'au niveau international, ça va être la destruction des milieux.
En premier lieu, la destruction des zones humides, c'est-à-dire qu'on les draine, qu'on en fait des pâturages, qu'on en fait des champs pour cultiver du maïs, pour cultiver des céréales, pour mettre des animaux pour pâturer.
C'est aussi lié beaucoup à l'extension des zones urbaines, des zones commerciales.
À cela, il faut ajouter la déforestation et l'usage intensif des pesticides.
Et les océans ne sont pas épargnés.