Ces variations pourraient alors justifier les disparités observées lors de l'évaluation du potentiel de bioamplification pour différentes chaînes trophiques.
Des concentrations de plus en plus élevées de congénères du pentabromodiphényléther ont été signalées dans des biotes de haut niveau trophique du monde entier.
Globalement, ces raisons pourraient expliquer les niveaux très élevés qui ont été observés chez les prédateurs se nourrissant de poisson aux niveaux trophiques supérieurs.
Elles indiquent une hausse de concentration dans les biotes, au fur et à mesure qu'augmente le niveau trophique dans les réseaux trophiques pélagiques et arctiques.
L'augmentation des concentrations en fonction du niveau trophique est plus rapide chez les homéothermes (oiseaux et mammifères). C'est chez les oiseaux que Fisk et al.
En outre, on a constaté une accumulation de SPFO plus forte chez les espèces prédatrices, comme les aigles, que chez les oiseaux des niveaux trophiques inférieurs.