Il devient de plus en plus manifeste que la guerre livrée contre le terrorisme international ne peut être gagnée uniquement par la puissance militaire.
Une superficie importante, une puissance militaire ou économique, ou un nombre élevé d'habitants ne sauraient constituer des critères suffisants pour un siège permanent au Conseil.
Les États faibles recourent aussi à cette technique consistant à parrainer des activités terroristes en tant que moyen commode de frapper des adversaires militairement plus puissants.
La démonstration de force militaire à mauvais escient par M. Sharon pourrait paralyser l'infrastructure et le fonctionnement de l'Autorité palestinienne et aggraver également le sort du peuple.
Toutefois, cet optimisme s'est dissipé lorsque l'une des parties est revenue sur son engagement, préférant recourir à la force militaire et à l'oppression pour régler les différends.
Il faut réaffirmer que la paix ne saurait être assurée par la force militaire et ne fleurira jamais dans une mentalité de dissuasion et de supériorité militaire.
Pourtant, il ressort des principaux rapports que dans certains cas il faut non seulement une présence symbolique, mais une force armée à même d'opposer une résistance crédible.
Bien que la MONUC soit prête à renforcer sa capacité militaire pour assurer sa propre sécurité, elle n'a pas l'intention de prendre en charge l'ordre public à Kisangani.
Si un pays ou une puissance politique venait à monopoliser ce contact, il serait synonyme d'avantage décisif d'un point de vue tant économique que militaire.