Ces interrogations et ces inquiétudes ne trouvent pas seulement leur fondement dans l'accélération et l'aggravation sans précédent de leur paupérisation continue.
C'est un truisme que de dire que ces subventions contribuent à appauvrir les pays producteurs d'Afrique et, subséquemment, à accroître le taux de chômage.
Depuis l'adoption de la Déclaration de Rio et du programme Action 21, les processus de paupérisation et de détérioration de l'environnement se sont poursuivis.
Il en résulte finalement et probablement une paupérisation du territoire, de médiocres performances pour toutes les formes de vie et notamment l'appauvrissement de la société.
Au plan économique, les différents «pics» de la longue crise ont entraîné des fermetures ou des délocalisations massives d'entreprises, l'accroissement du chômage, l'appauvrissement généralisé des populations.
Le Sénégal dispose également d'un fonds d'investissements social et d'un projet de lutte contre la pauvreté des femmes, doté de 15 milliards de francs CFA de ressources.
L'Afrique était trop pauvre et les difficultés extérieures auxquelles elle se heurtait étaient trop grandes pour qu'elle puisse briser le cercle vicieux créé par la faiblesse de la croissance et la pauvreté.
La conséquence directe, c'est l'appauvrissement des espèces, une perte de la biodiversité et, dans certains cas, certaines espèces, comme celles endémiques, peuvent être en danger d'extinction.