Souvenons-nous que c'est l'attachement aux idéaux de liberté et d'humanisme qui a rassemblé les nations du monde dans leur lutte commune contre le nazisme.
Toute autre évaluation des actes qu'ils ont commis pendant la Deuxième Guerre mondiale constituerait une insulte à la mémoire des millions de victimes du nazisme.
Malheureusement, celui-ci existe encore dans nombre de sociétés, y compris au sein de l'Union européenne et chez certains des principaux auteurs du projet de résolution.
Voilà pourquoi l'ONU et le Conseil de sécurité doivent être les principaux coordonnateurs de la coopération internationale dans la lutte contre la terreur, successeur idéologique du nazisme.
Il est inacceptable que les autorités estoniennes cherchent à marginaliser ce mouvement, à en effacer le souvenir et à faire passer pour occupants ceux qui ont triomphé du nazisme.
Il est particulièrement inquiétant que, depuis quelque temps, on salue en héros les SS estoniens et que les sentiments néo-nazis gagnent du terrain, alors que les antifascistes sont attaqués.
Jusqu'à ce jour, et avec une douleur toujours aussi forte, les Bélarussiens se souviennent des victimes qui ont donné leur vie au nom de la victoire sur le nazisme.