Le Comité constate que la modélisation de réservoir présente un certain nombre d'inconvénients en tant qu'instrument de mesure du volume des éruptions.
Pour reproduire les conditions du monde réel et obtenir une estimation du volume des éruptions, certaines limites doivent être appliquées à l'analyse nodale.
Les pertes invoquées dans le cas des autres gisements représentent moins de 6 % des quantités totales de pétrole brut censément perdues du fait de l'éruption des puits.
La KPC déclare qu'une fois atteinte, une correspondance acceptable permet au modèle de simulation de prédire la production potentielle de la roche-réservoir, y compris en cas d'éruption.
Il considère donc que le volume de pétrole perdu en raison des éruptions de puits dans le cas de ces gisements correspond à celui que revendique la KPC.
Un des autres inconvénients de la modélisation de réservoir appliquée à la mesure des volumes des éruptions de puits tient à l'objet pour lequel ces modèles sont généralement construits.
Par exemple, les données sur la mesure précise de la production d'eau n'ont pas été recueillies dès la mise en exploitation des principaux gisements concernés par les éruptions de puits.
Le Comité doit donc déterminer comment évaluer le reste du pétrole perdu dans les éruptions de puits ("volume des pertes prouvées de fluides"), soit un volume de 76,9 millions de barils.
Le consultant 4 de la KPC a estimé les pertes dues aux éruptions de puits de Rhaudhatain à 128,86 millions de barils de pétrole et les pertes de Sabiriyah à 65,02 millions de barils de pétrole.