J'ai été impressionnée par l'histoire d'un enfant de neuf ans, totalement sourd-muet, qui se servait d'un jouet terrifiant - en l'espèce une mitraillette chargée - pour satisfaire son envie de tuer.
Et même, dit le caporal, qu'il ne sait pas charger son fusil, ni en douze temps, ni à volonté, c'est moi qui ai chargé le coup qui a descendu le Prussien.
Il avait deux excellents pistolets dont il venait de renouveler les amorces en dînant, le petit bruit qu'il fit en les armant attira l'attention d'un des gendarmes, et fut sur le point de le faire arrêter.
Mon fusil était déchargé, parce que, après avoir tiré tant et plus, je n'avais plus de poudre et je ne pouvais pas non plus rejoindre le fusil que j'avais dans l'arbre parce qu'il y avait les loups.