Actuellement, certains demandeurs d'asile déboutés et qui attendent d'être expulsés du pays sont incarcérés dans la prison d'État, faute d'un centre de rétention adapté.
Ces instruments fournissent aussi un cadre juridique utile pour l'adoption de garanties supplémentaires concernant la protection des demandeurs d'asile et des réfugiés introduits clandestinement.
Toutefois, les déboutés du droit d'asile ne sont pas nécessairement expulsés, certains ayant été autorisés à rester dans le pays au titre d'une protection temporaire.
Pour ce qui est des personnes qui ont obtenu l'asile, des mesures peuvent être prises conformément aux dispositions du chapitre VI de la loi sur les étrangers.
Cinq États disposent de mesures partielles pour empêcher le recours abusif à la procédure d'octroi de l'asile, et deux ont pleinement mis en place les contrôles pertinents.
Il s'inquiète aussi de la faiblesse de l'aide consentie aux requérants d'asile dont la demande a été rejetée et de leurs difficultés d'accès aux soins de santé (art. 11 et 2).
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels s'est inquiété de la détention prolongée dans des conditions inadéquates des migrants en situation irrégulière et des demandeurs d'asile déboutés.
Pour ce qui est des demandeurs d'asile, un programme d'appui a été engagé il y a peu par le Gouvernement au service des personnes auxquelles l'asile est refusé.
Le Comité est également préoccupé par le fait qu'à l'exception des mutilations génitales féminines, les violences sexuelles et domestiques ne constituent généralement pas un motif pour l'octroi de l'asile.
Cependant, toute décision allant dans le sens contraire donnerait en un sens l'impression que les États dont la situation sécuritaire est défaillante peuvent être utilisés comme refuges pour les pirates.
Le fait que ces individus sont accueillis dans un pays voisin ne fait qu'aggraver le problème et suscite des doutes quant à son désir d'établir des relations de bon voisinage.
Par ailleurs, les partenaires d'exécution du HCR fournissent une assistance juridique et des conseils aux victimes avérées et potentielles qui font une demande d'asile fondée sur la crainte de la traite.
On a une protection, une citadelle, on est protégé, une sorte de carapace pour qu'à l'intérieur de nous-mêmes, nous soyons sereins et pas touchés par le stress.
Selon le secrétaire général, les familles avaient reçu pour instruction de chercher refuge dans des sites de l'ONU, dont celui qui a été bombardé de manière répétée aujourd'hui.
Au Soudan du Sud, plus de 70 soldats ont été tués à Juba et près de 10.000 habitants ont trouvé refuge auprès de l'ONU qui craint des violences dans la capitale sud-soudanaise.