Ce genre de faux-fuyants israéliens n'est pas nouveau. Nous connaissons les manoeuvres d'Israël et ses tentatives de déformer l'histoire et les réalités.
Tout retard, tout atermoiement dans la protection des civils palestiniens constituerait un échec du Conseil, en vertu des responsabilités que lui confère la Charte.
Cependant, en même temps, Israël tergiverse, essayant de contourner la solution pacifique en mettant en avant des réserves qui, concrètement, amèneront à un échec certain.
En raison de l'insistance mise par un pays - les États-Unis d'Amérique - pour maintenir le statu quo, en invoquant des prétextes et des excuses futiles.
Quelques pays, soucieux d'éviter toute décision sur la question, se sont retranchés derrière des appels au consensus et des affirmations selon lesquelles la question avait un effet « perturbateur ».
On peut penser que l'application d'un tel critère pourrait inciter un débiteur à abuser de la procédure pour temporiser et priver les créanciers du paiement rapide de l'intégralité des dettes.
De tels faux-fuyants visent à induire en doute pour permettre à Israël de se présenter comme un pays sous occupation et non pas comme un pays qui occupe la terre des autres.
La fin de l'occupation doit être totale et globale, fondée sur des négociations directes sur tous les volets, et exempte de retards et de faux-fuyants visant à imposer une situation illégale sur le terrain.