Mme Manalo dit qu'elle serait heureuse d'obtenir des statistiques sur l'inscription des jeunes filles dans les filières d'études traditionnellement dominées par les hommes.
Les jeunes hommes devraient être encouragés à prendre ces cours étant donné que la participation masculine permet souvent d'éviter la ghettoïsation de telles disciplines.
Les classes supérieures de lycée (sections de techniciens supérieurs et classes préparatoires aux grandes écoles) comptent 318 000 étudiants, mais cette progression reste très inégale.
On a organisé un cours facultatif sur la prévention des violences à l'égard des femmes et la protection de celles-ci à l'intention de l'école de police.
On trouve en général une majorité de filles dans les matières facultatives telles que l'enseignement ménager et le commerce et une minorité, par contre, en ingénierie.
À la fin du premier cycle, les élèves choisissent deux matières de spécialisation s'ils sont au lycée et une matière s'ils fréquentent un établissement d'enseignement général.
Des cours facultatifs de droit international humanitaire sont offerts dans les facultés de droit des grandes universités ainsi qu'à l'Institut de relations internationales et de sciences politiques.
Le Comité note avec satisfaction que les femmes obtiennent de bons résultats scolaires et universitaires et que la gamme des études qu'elles poursuivent ne cesse de s'élargir.
En coopération avec la Communauté européenne, le Ministère de l'éducation favorise et met en œuvre un cours à option «langue rom et éléments de la culture nationale».
L'économie du foyer, qui était traditionnellement une option féminine a été introduite dans les écoles de garçon alors que le dessin graphique est offert aux filles.
Les taux de rétention et de réussite des hommes et des femmes sont comparables, bien qu'on continue d'observer des différences marquées en ce qui concerne le choix des filières.