Dans certains cas, les pèlerins n'avaient pas pu se rendre à Bethléem; dans d'autres, ils avaient été très retardés ou obligés d'emprunter des chemins détournés.
Les voyageurs étaient notamment obligés d'obtenir des autorisations, d'emprunter un trajet indirect, d'attendre pendant des heures aux postes de contrôle et de subir des fouilles humiliantes.
À Kiribati et dans les États fédérés de Micronésie, les habitants doivent passer par les États-Unis d'Amérique pour se rendre d'une extrémité à l'autre des archipels.
Les biens et services doivent être importés de pays lointains et suivre des itinéraires détournés, ce qui augmente les frais liés au fret et au carburant.
À quelques exceptions près, les colonies dans les zones concernées seront reliées par des routes de contournement, existant déjà ou prévues, aux principales routes de liaison avec Israël.
Les Palestiniens munis d'une carte d'identité de Jérusalem ont désormais de longs trajets à faire et subissent des retards prolongés aux points de passage pour entrer dans la ville.
Ces retards, s'ajoutant à la nécessité de traverser l'Égypte pour prendre l'avion au Caire, ont considérablement augmenté la durée et les frais de voyage des membres du personnel de l'Office.
La délégation arménienne a déclaré que cette initiative était dictée par des considérations strictement politiques, puisqu'il était question de construire une nouvelle infrastructure coûteuse en contournant une infrastructure déjà en place.
Les interdictions et les restrictions, plus les contrôles et les obstacles physiques allongent et compliquent les déplacements d'un village ou d'une zone à l'autre, quand ils ne les rendent pas impossibles.
Les négociants, contraints d'emprunter des itinéraires plus longs, plus tortueux et moins sûrs pour contourner les barrages, subissent des pertes de marchandises, qui sont autant de coûts supplémentaires qui grèvent leur activité.
La présence de mines constitue également, bien souvent, une entrave à l'acheminement de l'aide humanitaire, vu que, dans bien des cas, elles obligent à faire des détours avant de pouvoir accéder aux populations.
Faute de carburant à l'aéroport de Geneina, le Groupe a dû voyager à bord d'un hélicoptère d'un autre organisme des Nations Unies qui a mis plus de temps à cause du changement d'itinéraire.
Les frais de déplacement ont aussi été alourdis, du fait que les intéressés ont été obligés de faire une partie de leur voyage par terre ou par mer en passant par un pays voisin.
Les économies seraient encore plus grandes pour les navires hors gabarit auxquels les canaux de Panama et de Suez sont interdits et qui passent actuellement par le cap de Bonne-Espérance ou le cap Horn.