Le grand nombre des armes légères et munitions, notamment les grenades, circulant parmi la population, demeure extrêmement préoccupant pour la sécurité.
En Ouganda, cependant, la population réfugiée soudanaise tout entière a été déplacée par les attaques auxquelles se sont livrés des rebelles contre des camps de réfugiés.
Le terme « dispersé » sert à décrire les personnes déplacées en raison du conflit qui ne sont pas hébergées dans des camps mais par des familles d'accueil.
Toutefois, en Haïti, l'absence de mécanisme de coordination des fonds a entravé la planification et l'action face aux priorités urgentes et provoqué un gaspillage des ressources.
Comme on le sait, le commerce des armes n'est pas en soi à l'origine des conflits mais leur circulation facile déstabilise les gouvernements et aggrave les conflits.
Il s'agit du terrorisme international, de la prolifération des armes de destruction massive tombant entre les mains d'acteurs non étatiques, de la criminalité internationale et des stupéfiants.
Il existe des millions d'Afghans, à l'intérieur du pays et dans la diaspora, qui sont instruits, compétents, motivés et désireux de relever les défis qui les attendent.
Nous saluons la vigilance de la MINUK et de la KFOR, mais nous ne sommes pas rassurés par toutes les armes qui sont manifestement toujours en circulation.
La disponibilité et la large diffusion des armes légères et de petit calibre représentent une des plus grandes menaces pour la paix et la sécurité, notamment dans notre région.
Selon les informations communiquées par les experts sur cette question, plus de 500 millions d'armes légères sont disséminées dans le monde, soit environ une de ces armes pour 12 individus.