Parmi les principaux risques connus, on notera l'exploitation minière du sous-sol marin, les changements climatiques et, surtout, la pêche au chalut de fond.
Nous voulons un moratoire sur la pêche au chalut de fond tant qu'il n'est pas clairement établi qu'elle n'est pas nuisible à la biodiversité océanique.
Ils ont souligné qu'il fallait reconnaître que la pêche au chalut de fond joue un rôle important dans le développement des communautés côtières et leur approvisionnement.
La Nouvelle-Zélande appuie pleinement la déclaration faite aujourd'hui au nom du Forum des îles du Pacifique sur les pratiques de pêche destructrices, et notamment le chalutage de fond.
Dans la zone couverte par le CIEM, on a constaté que bien plus d'espèces étaient rejetées lors d'opérations de chalutage que lors de la pêche à la palangre.
Dans les grands fonds marins, le chalutage de fond a détruit les communautés de coraux vitales et totalement épuisé les stocks de poissons visés associés aux monts sous-marins.
Des observations récentes ont démontré qu'un nombre inquiétant de ces coraux étaient endommagés ou entièrement détruits, vraisemblablement par l'activité humaine et plus particulièrement la pêche au chalut de fond.
C'est très difficile de mesurer l'impact des chaluts sur le fond puisque par définition, c'est le fond, c'est loin, c'est très profond, ça se passe loin de nos caméras, loin de notre regard.
En plus de la destruction des fonds marins et de la non sélectivité des chaluts, on voit qu'on a une resuspension du sédiment qui pose des gros problèmes pour l'ensemble de l'écosystème.
Mais l'effort a été fait par une thésarde anglaise qui a regardé l'impact de cette méthode de pêche au chalut de fond par rapport aux autres méthodes et aux autres activités humaines en grande profondeur.
On peut éclairer au maximum une dizaine de mètres ou une vingtaine de mètres en fonction de la puissance des phares qu'on a. Mais on voit qu'après le passage d'un chalut, c'est radical, il ne reste absolument plus rien.