Toutefois, ce terme ne tient pas compte du fait qu'en réalité, tous les métabolites de l'endosulfan conservent le squelette bicyclique de l'hexachloronorbornène.
Les ascidies ou tuniciers, animaux sessiles, contiennent des métabolites secondaires jouant un rôle contre la prédation et dans la lutte pour l'accès au substrat.
La recherche de nouveaux métabolites à partir d'organismes marins a permis d'isoler près de 10 000 métabolites dont un bon nombre ont des propriétés pharmacodynamiques.
Des métabolites ont été découverts dans les eaux souterraines à des concentrations plus élevées que les niveaux considérés comme acceptables dans la Communauté européenne.
Comme aucun autre métabolite n'a été dosé, l'étude ne permet pas de déterminer le facteur de bioamplification pour l'ensemble de l'endosulfan et de tous ses métabolites.
En prenant en considération les deux isomères et le métabolite du sulfate d'endosulfan (« endosulfan total »), on obtient des valeurs du TD50 situées entre 288 et 2 241 jours.
Etant donné que sa toxicité est comparable à celle des deux isomères du composé parent, certains auteurs utilisent le terme « endosulfan (somme) » pour l'ensemble de leurs résidus.
Ces métabolites peuvent se bioaccumuler dans les tissus des poissons et des macrophytes et certains d'entre eux ont fait preuve de leur aptitude à persister dans l'environnement.
Administré par voie orale, que ce soit en dose unique ou à plus long terme, via l'alimentation, l'endosulfan est en grande partie éliminé rapidement chez divers animaux de laboratoire.