Les obstacles tarifaires appliqués dans le secteur agricole après les négociations d'Uruguay restent sensiblement plus élevés que dans d'autres secteurs.
Encore aujourd'hui, une grande partie de leurs exportations sont soumises à des barrières tarifaires et non tarifaires sur les marchés industrialisés protégés.
Si les barrières tarifaires tombent, le potentiel qu'ont les pays en développement à être réellement compétitifs sur le marché ouvert, tombe également.
L'objectif que les PMA visent dans ces négociations est la suppression des obstacles tarifaires (crêtes tarifaires et progressivité des droits) et non tarifaires.
À des obstacles tarifaires beaucoup plus élevés s'ajoutaient des restrictions contingentaires, la progressivité des droits de douane et une pléthore d'obstacles non tarifaires.
Toutefois, les obstacles tarifaires entre pays en développement restent en moyenne plus élevés qu'ailleurs en dépit de nombreux accords de commerce préférentiels Sud-Sud.
En même temps, malgré les progrès réalisés dans le développement des relations commerciales internationales, des obstacles tarifaires directs et indirects ont été maintenus.
Ces pays souffrent des politiques protectionnistes, y compris des obstacles tarifaires et non tarifaires injustes qu'imposent les pays développés à leurs produits d'exportation.
Deux d'entre eux sont généralisés: il s'agit de l'abaissement des obstacles tarifaires et de l'adoption de règles contraignantes uniformes pour le commerce international.
Les biens liés aux énergies renouvelables se heurtent à des obstacles tarifaires et non tarifaires, en particulier des réglementations techniques, qui doivent être levés.