Aussi est-il nécessaire de réinterpréter, dans une perspective de promotion des femmes, les normes culturelles et religieuses tendant à les assujettir aux traditions patriarcales.
Les difficultés des femmes dans leur propre communauté, notamment des inégalités souvent alarmantes entre les sexes, l'oppression patriarcale et la violence, ne sont pas traitées du tout.
Chaque fois que des systèmes juridiques, religieux, économiques et politiques sont patriarcaux (c'est-à-dire plus favorables aux hommes), les droits fondamentaux et la dignité humaine sont compromis.
Le Comité s'inquiète du fait que les comportements patriarcaux, profondément ancrés dans les familles et dans la société, persistent en dépit du haut niveau d'éducation des femmes.
Selon elle, ces conditions représentent une validation du système patriarcal et une contradiction de l'intention du Gouvernement d'éliminer la discrimination inhérente à la situation des femmes au Burundi.
Le Gouvernement ne doit pas invoquer l'excuse du pluralisme culturel, religieux et ethnique de l'Inde pour manquer à son obligation d'introduire une législation contre les règles patriarcales discriminatoires.
À prendre, avec le concours actif des femmes de tous les secteurs de la société, l'engagement de changer les structures patriarcales dominantes qui sous-tendent les problèmes évoqués ci-dessus.
Les valeurs qui font l'objet d'un rejet sont principalement celles de la famille rurale patriarcale classique, notamment le rôle autocratique du père et la soumission passive de la mère.
Il est noté dans le rapport que plusieurs obstacles entravent l'éducation des filles, notamment les « diktats culturels » qui font préférer les fils aux filles et les valeurs patriarcales (par. 218).
Par ailleurs, elle prend note que l'attitude patriarcale à l'égard des femmes, dominante en Lettonie, ainsi que les stéréotypes sexistes font partie des causes de la violence contre les femmes.