La mauvaise situation de l'économie philippine a incité la population à émigrer pour trouver un emploi ou pour s'installer définitivement à l'étranger.
Les premières sont par nature ciblées, puisqu'on dresse des listes de personnes ou de groupes de personnes qui ne sont pas autorisées à quitter leur pays.
Selon le HCR, des Rwandais quitteraient à nouveau leur pays pour la Tanzanie, tandis que les Rwandais déjà réfugiés en Tanzanie hésitent à se faire rapatrier.
Bien sûr, il entre aussitôt dans la sphère de juridiction territoriale d'une autre entité juridique puisqu'il n'existe pratiquement plus de “no man's land” sur notre planète.
Toutefois, les pays acceptent aussi des personnes qui ont quitté leur pays pour des raisons humanitaires, c'est-à-dire parce qu'elles étaient exposées à diverses formes de discrimination.
À l'heure actuelle, les mouvements internationaux de population prennent de l'ampleur et se composent de flux mixtes de personnes quittant leur pays pour des motifs divers.
La détresse est la même pour toutes les personnes déracinées, qu'elles soient déplacées à l'intérieur du pays ou qu'elles quittent le pays et deviennent des réfugiés.
Idéalement, ceux qui ont quitté le pays pour chercher refuge ailleurs ne devraient pas être sanctionnés du tout au motif qu'ils ne détenaient pas de visa de sortie.
Ces appréhensions sont exacerbées par l'externalisation croissante de services informatiques vers certains pays en développement et par la délocalisation d'usines de pointe vers des pays à bas salaires.
Des familles ont été séparées et de nombreux Palestiniens qui habitent au voisinage du mur ont dû quitter leurs foyers, devenant des personnes déplacées dans leur propre pays.
Elle a été obligée de signer un document dans lequel elle s'engageait à s'abstenir de toute activité politique et à ne pas quitter la ville ou le pays.
Ces hommes et ces femmes contraints de quitter leur pays pour chercher du travail contribuent au développement des pays d'accueil en générant des richesses immenses pour ces sociétés.
Une personne qui introduit une autre personne dans le pays ou permet à une personne de quitter le pays pour se prostituer sera punie conformément aux clauses précédentes.
La pratique des États montre souvent que les règles de droit et les mesures administratives portent atteinte au droit de l'individu de quitter un pays, en particulier le sien.