Le Comité recommande à l'État partie de prendre des mesures afin de faire évoluer les mentalités patriarcales traditionnelles et les stéréotypes sexistes.
Le Comité recommande que l'État partie prenne des mesures pour modifier les comportements patriarcaux traditionnels et les rôles stéréotypés des hommes et des femmes.
La principale cause de la discrimination à l'égard des femmes réside dans les valeurs socioculturelles de caractère patriarcal qui prévalent encore dans la société.
Le Comité craint que les femmes, surtout celles des minorités, ne continuent d'être présentées d'une manière négative, dépréciative et stéréotypée dans les médias et la société.
Les structures patriarcales qui prévalent souvent au niveau local compromettent l'engagement total des femmes, sauf si une attention particulière est accordée à l'élimination de ces obstacles.
Le problème de la dot dans certaines régions du monde, les crimes d'honneur et les conséquences de la préférence accordée à l'enfant mâle furent aussi mentionnés.
Chaque fois que des systèmes juridiques, religieux, économiques et politiques sont patriarcaux (c'est-à-dire plus favorables aux hommes), les droits fondamentaux et la dignité humaine sont compromis.
Le Comité s'inquiète de l'existence d'une idéologie patriarcale aux stéréotypes solidement ancrés concernant les rôles et les responsabilités des femmes et des hommes dans la famille et dans la société.
Tant que le Secrétariat de la femme conservera la même orientation, les autochtones continueront de s'y opposer, comme ils l'ont fait pendant plus de 500 ans face à l'approche patriarcale.
Il est également préoccupé par le maintien de comportements structurels patriarcaux ainsi que de stéréotypes tenaces qui risquent de nuire à l'efficacité du Code et d'empêcher l'application de ses dispositions.
En ratifiant la Convention Vanuatu a entrepris de modifier des schémas de comportement culturels et sociaux en vue d'éliminer les préjugés contre les femmes qui se fondent sur des notions d'infériorité.
Le Comité note avec préoccupation que les comportements patriarcaux et les rôles et responsabilités stéréotypés des femmes et des hommes dans la famille et la société, qui sont profondément enracinés, persistent.
Les obstacles culturels sont étroitement liés à la tradition patriarcale de la société indonésienne, où l'on peut observer une séparation nette des rôles que peuvent jouer les hommes et les femmes.
De plus, le principe de l'égalité de rémunération ne semble s'appliquer qu'aux salaires puisque les indemnités de logement et les indemnités pour frais médicaux sont essentiellement conçues à partir des structures patriarcales.
Le Comité suggère aussi à l'État partie d'envisager de remplacer la terminologie sexiste employée dans la Constitution par une terminologie non sexiste, afin d'exprimer plus clairement le concept d'égalité entre les sexes.
Les minorités sont souvent entravées dans leurs efforts pour s'intégrer dans la société en raison de divers facteurs, notamment la hiérarchisation de l'éducation des enfants, la pauvreté et l'intolérance dans le système éducatif.
La préférence traditionnelle pour les fils, couplée aux limitations des naissances, a accentué les enlèvements de garçons vendus ensuite à des couples désirant un héritier mâle.