Le monde a constaté en Afghanistan les dangers manifestes d'un État en déliquescence, où l'ordre public a disparu, la loi est affaiblie et où l'anarchie règne.
De même, l'incapacité de gouverner a rendu impossible la libération du soldat israélien kidnappé le 25 juin, ainsi que l'interruption de la contrebande d'armes vers Gaza.
À moins que des mesures urgentes ne soient prises pour appuyer le processus de paix, il existe un danger réel que le Moyen-Orient ne sombre à nouveau dans l'anarchie.
En fin de compte, ces lâches actes de terrorisme n'ont pas atteint leur objectif final, qui était de créer le chaos et l'anarchie et de détruire la communauté mondiale.
Comme je l'ai déclaré, l'absence d'ordre public, l'escalade de la violence et leur corollaire, l'effondrement de l'autorité centrale, sont les principales causes du chaos et de l'anarchie qui règnent en Somalie.
L'anarchie, la démagogie et le féodalisme théologique constituent aujourd'hui une menace de régression pour la paix, la République laïque, l'état de droit et le régime institutionnel que nous avons mis en place.
Mais nous sommes aussi conscients, après 18 ans de conflit, que des retards pourraient intervenir en raison de manœuvres tactiques de ceux qui ont tout intérêt à faire régner l'anarchie et le chaos.
Nous sommes passés de la destruction à la construction, du règne des milices au règne de l'état de droit, de l'anarchie à la stabilité et à la sécurité, et de la division à l'unité.