De plus, l'Iraq utilisait des installations civiles, notamment une fabrique de vaccin contre la fièvre aphteuse construite par un entrepreneur étranger.
Des experts de la Commission ont également assisté en Suède au Colloque international sur la protection contre les agents toxiques chimiques et biologiques.
Comme l'Iraq l'a expliqué ultérieurement, le pays produisait des agents de guerre biologique liquides, avec un risque modéré de contamination par l'air ambiant.
Un commissaire a fourni des informations supplémentaires sur les installations mobiles de l'Iraq dans un document intitulé « Iraqi mobile biological warfare agent production plants ».
Les inspecteurs de l'ONU n'ont décelé aucun élément permettant de penser que l'Iraq avait produit des agents bactériologiques de guerre sous forme de matière sèche.
On n'a trouvé aucun indice qui permette de penser que l'Iraq avait mis au point ces systèmes pour en faire des vecteurs d'agents biologiques de guerre.
Les équipes d'inspection des Nations Unies n'ont découvert aucun indice manifeste révélant que l'Iraq prévoyait de convertir le L-29 en vecteur téléguidé d'agents chimiques ou biologiques.
Jusqu'à ce que l'Iraq admette avoir exploité les agents de guerre biologique à des fins militaires, aucun échantillon de ces fragments n'avait été prélevé pour être analysé.
Au nombre de ces actions avaient figuré des tentatives d'assassinat de dirigeants cubains et l'utilisation d'agents bactériologiques de guerre qui avaient affecté la population et l'économie cubaines.
Plusieurs échantillons prélevés par les inspecteurs sur différents matériels ont été analysés par un laboratoire national extérieur, qui n'a décelé la présence d'aucun agent de guerre biologique.