Si aucun affrontement important à caractère ethnique ou sectaire ne s'est produit jusque-là, la communauté internationale ne saurait cependant se satisfaire de la situation actuelle.
Toutefois, le moment de se réjouir n'est pas encore venu, car il reste un long chemin à faire pour que le processus de paix soit irréversible et véritablement durable.
Il devrait s'efforcer d'éviter qu'une succession apparemment interminable de déclarations préparées à l'avance et de rapports souvent répétitifs finisse par susciter un sentiment d'autosatisfaction amenant à croire que tout va bien.
Si la prévalence de l'infection dans le pays a continué d'être constamment faible, le Gouvernement n'en a pas moins évité toute attitude d'autosatisfaction ou d'indifférence à l'égard de l'épidémie mondiale.
Toutefois, des obstacles persistaient sur le plan du cadre juridique, et le représentant a mis en garde le Gouvernement contre le risque de complaisance après les progrès enregistrés ces dernières années.
Même si nous sommes tous d'accord pour reconnaître qu'un immense travail a été effectué en Bosnie-Herzégovine à ce jour, nous ne devons pas ralentir nos efforts et nous satisfaire de ces résultats.
La montée des partis nationalistes dans les élections montre qu'il n'y a pas de place pour la complaisance, tout comme l'indique le fait que d'après les statistiques, 62 % des jeunes de Bosnie souhaitent quitter le pays.
Il faut toutefois se garder de complaisance car les résultats obtenus jusqu'ici sont en deçà de ce que l'on aurait pu faire, de ce que l'on aurait dû faire et de ce que la communauté internationale s'est engagée à faire.
Le contentement de Javert éclata dans son attitude souveraine. La difformité du triomphe s’épanouit sur ce front étroit. Ce fut tout le déploiement d’horreur que peut donner une figure satisfaite.