Cette tradition matrilinéaire est particulière à la société laotienne, qui reconnaît la valeur des soins apportés aux parents jusqu'à leur décès et du respect des rites funéraires.
Mais malgré cette présence économique forte et en dépit de la structure matrilinéaire, les femmes de ce groupe ethnique occupent une position sociale subordonnée à celle de l'homme.
Le rôle et la position sociale des femmes sont foncièrement identiques dans les deux principaux systèmes matrimoniaux en vigueur dans le pays : le système matrilinéaire et le système patrilinéaire.
Cette tradition matrilinéaire est particulière à la société laotienne, qui reconnaît la valeur des soins dispensés aux parents jusqu'à leur décès et du respect des rites funéraires après leur décès.
Le droit coutumier prévoit des pratiques discriminatoires telles que la polygamie, le mariage précoce, l'héritage de la femme et l'achat de la mariée dans les communautés tant matrilinéaires que patrilinéaires.
En milieu rural, la terre est le bien principal et les pratiques traditionnelles veulent que la transmission des droits fonciers soit patrilinéaire, excepté dans les communautés matrilinéaires comme Cova-Lima et Bobonaro.
Dans le système patrilinéaire, lorsque le mari décède, la veuve peut être obligée de rester avec ses enfants dans la famille nucléaire du défunt, ayant ainsi le droit de bénéficier de l'héritage.