Le monde des oiseaux habituels à l’île s’y retrouvait au complet, tétras, jacamars, faisans, loris et toute la famille babillarde des kakatoès, perruches et perroquets.
Ils n’exploitaient encore que les bois du Jacamar, sur la gauche de la rivière, car, faute de pont et de canot, la Mercy n’avait pas encore été franchie.
Il y a aussi des bois morts qui se décomposent sur place avec plein de champignons, plein d'insectes, et des pics de toutes sortes qui vont venir manger ces insectes.
Les loris faisaient un gibier meilleur que le jacamar, dont la chair est un peu coriace, mais on eût difficilement persuadé à Pencroff qu’il n’avait point tué le roi des volatiles comestibles.
Il y avait dans les sycomores un tintamarre de fauvettes, les passereaux triomphaient, les pique-bois grimpaient le long des marronniers en donnant de petits coups de bec dans les trous de l’écorce.