L'amélioration du pouvoir économique des femmes a également rendu la famille moins patriarcale et davantage basée sur le partenariat entre les conjoints.
Elle reconnaît que les stéréotypes sexistes persistent dans son pays parce que les femmes ont toujours entendu qu'elles étaient inférieures aux hommes.
Malheureusement, le stéréotype culturel selon lequel les femmes sont inférieures aux hommes a gravement entravé leur participation à la vie politique et publique.
Elle reconnaît que les stéréotypes liés à la subordination des femmes, notamment dans le cadre des relations sexuelles, est un problème réel en Namibie.
Beaucoup de pays ont aussi reconnu que, très souvent, les médias appuient et entretiennent les stéréotypes patriarcaux des rôles masculins et féminins dans la société.
Il a déclaré a plusieurs reprises que les attitudes traditionnelles qui font des femmes un objet de soumission contribuent à favoriser la violence à leur égard.
On rencontre toujours une majorité de comportements et d'attitudes à tous les niveaux de la société qui étayent les croyances en la supériorité de l'homme sur la femme.
Il existe une grande tolérance sociale et culturelle à l'égard de la subordination des femmes et de la supériorité des hommes, ce qui renforce les disparités sociales et économiques.
Le rapport reconnaît les défis découlant de la patriarchie et des croyances et coutumes traditionnelles profondément ancrées, mais il ne dit pas ce qui est fait pour y remédier.
Les attitudes traditionnelles quant à la supériorité des femmes et à l'inadaptation des femmes à l'exercice du commandement se répercutent sur les choix et les possibilités de carrière des femmes.
On a moins systématiquement réfléchi à l'obligation plus générale de prévenir la violence, particulièrement en aidant les femmes à s'émanciper et en éliminant les normes patriarcales qui soumettaient les femmes.
En d'autres termes, le modèle archaïque qui proclamait l'infériorité des femmes et une discrimination flagrante entre les sexes a été remplacé par un système qui fait des femmes des partenaires égales.
Ce nombre est probablement inférieur au nombre réel des victimes; dans le cas des femmes, la tradition et la structure patriarcale de la société les empêchent souvent de demander de l'aide.
Il regrette l'absence de mesures soutenues et systématiques de la part de l'État partie en faveur de la modification ou de l'élimination de ces pratiques traditionnelles nuisibles, attitudes patriarcales et stéréotypes.
Même là où le droit législatif prévoit clairement un statut d'égalité, il arrive souvent que le droit coutumier (ou la version locale de la charia) maintienne les femmes dans un statut d'infériorité.
D'après le rapport d'une organisation non gouvernementale, les stéréotypes sexistes empêchent parfois les femmes d'exercer leurs droits en matière de procréation en encourageant les avortements sélectifs en fonction du sexe du fœtus.